Représentée par la galerie L’œil écoute
3 quai Romain Rolland
69005 Lyon
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« Tracer, étaler, effacer, revenir, user le papier, reprendre, gratter, griffer, gommer, parfois déchirer, jeter, ou comme un combat jusqu’à un résultat : une mémoire qui dit, qui suggère, une lumière... le dessin n’est plus une simple esquisse, il est. »

C’est le credo de Marie-France Chevalier, une artiste de la galerie l’ŒIL ÉCOUTE qui présente ses derniers travaux. Réalisés au cours des derniers mois, ils mettent en lumière son environnement artistique mais aussi les liens profonds qu’elle tisse avec des artistes devenus au fil du temps plus que des amis, des liens tissés sur la reconnaissance mutuelle.

Déjà en 2008, Marie-France avait pris ses fusains pour dessiner en un geste mémoriel, l’atelier que Patrice Giorda allait quitter. Paul Gauzit, dans la galerie le Lutrin, les avait exposés.

Aujourd’hui c’est toujours ce travail mémoriel qui la guide. « Je fais plutôt un portrait de Giorda à travers sa palette, ses peintures sur le fameux chevalet, sa chaise, et je cherche à incarner ses objets usuels », dit-elle.

En pénétrant dans l’atelier de son ami, le peintre, Patrice Giorda, Marie-France Chevalier montre une intimité et des souvenirs communs. Giorda la laisse décrire son antre sans voyeurisme et dans la simplicité des artistes qui se reconnaissent. Car il en faut de la simplicité, au peintre, pour laisser l’autre interférer son univers.

Marie-France Chevalier vit et travaille entre Lyon et la Chapelle-en-Vercors