Présenté par la Galerie LE 1111
11 rue Chavanne
69001 Lyon. 1er étage
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Dans Le Soir ou j’ai entendu le nom d’un ange, l’artiste révèle les formes et la lumière par soustraction de la matière.
Du noir jaillissent des silhouettes. À la lueur des bougies, l’artiste explore les expressions des visages de ses amis autour d’une table.
Selon lui, l’éclat de la plaque de cuivre est le matériau qui s’approche le plus de la carnation. Il lui permet de saisir le chatoiement des flammes. Le Soir où j’ai entendu le nom d’un ange est une œuvre gravée dans l’obscurité, empreinte de métaphysique et de poésie. Dans la pénombre, Baptiste Fompeyrine nous entraîne dans un univers intime et l’on s’envole, comme la Dame-Blanche qui surplombe la scène, vers un luminescent horizon nocturne.
Baptiste Fompeyrine est de ces rares artistes contemporains virtuose de la gravure. Le jeune artiste a d’ailleurs remporté le Prix Charbonnel de la Biennale de Sarcelles en 2013, le Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts et le premier prix de la Biennale de l’estampe de Saint Maur en 2017. Ses œuvres ont fait l’objet de plusieurs expositions individuelles en France, dont une à la Fondation Bullukian en 2009 ; ainsi que d’expositions collectives, notamment à l’Académie de France et à la Casa de Velázquez de Madrid.